Bagnols-sur-Cèze
A 30 minutes de Provence Côté Rhône. Capitale du Gard Rhodanien, Bagnols est située au cœur d’une nature bénie, offrant en abondance garrigues, oliviers, arbres fruitiers qui voisinent avec des vignobles de la Côte du Rhône comme le chusclan.
La ville, au plan typiquement provençal, est entourée d’un boulevard circulaire bordé de platanes. Elle garde des traces de l’antiquité tardive jusqu’à l’époque moderne. Elle a connu une forte croissance démographique à la fin des années 50 avec le centre nucléaire de Marcoule, l’un des premiers en France.
A voir, à faire à Bagnols-sur-Cèze
- Voir de la peinture post-impressionniste au musée d’art moderne et contemporain Albert-André, dont des œuvres de Renoir, Matisse, Bonnard, Valadon… Le musée recense aussi une collection d’œuvres de la « Jeune peinture » des années 1950.
- Vous initier à la dégustation de quelques crus locaux à l’Espace Rabelais qui organise de nombreuses animations : dégustations en extérieur, balades « vigne & vin »…
- Découvrir des traces de la vie de nos lointains ancêtres en visitant les oppida gaulois proches de la ville : le camp de César à Laudun-l’Ardoise, ou à Gaujac. A chaque fois, c’est l’occasion d’une randonnée ombragée dans les collines gardoises.
- Goûter le terroir local lors du marché du mercredi.
- Approfondir votre culture scientifique au Visiatome, un espace ludique et interactif, dédié à l’énergie nucléaire.
Saint-Paul-Trois-Châteaux
A 15 minutes de Provence Côté Rhône.
Ne cherchez pas à énumérer les trois châteaux, il n’y en a jamais eu ! Le nom de la ville est une évolution de « Saint-Paul-en-Tricastin », lui-même issu du nom du peuple gaulois qui habitait alors ce coin de Provence, les Tricastini.
Depuis ce temps, les civilisations se sont succédé, laissant dans le vieux centre des trésors d’architecture : palais épiscopal, cathédrale, tour juive, hôtels particuliers…
A voir, à faire à Saint-Paul-Trois-Châteaux
- Découvrir les secrets du diamant noir à la Maison de la Truffe et du Tricastin. En hiver, des journées-découverte sont proposées : démonstration de cavage, visite du marché, dégustation.
- Déguster le vin de Grignan-lès-Adhémar, autre fois nommé coteaux-du-tricastin.
- Remonter le temps avec une visite au musée d’archéologie tricastine.
- Se promener dans les rues médiévales de la ville jusqu’à la cathédrale, joyau d’art roman.
La Garde-Adhémar
A 20 minutes de Provence Côté Rhône.
C’est l’un des « plus beaux villages de France », perché sur une colline. Il offre une vue magnifique sur la vallée du Rhône et les monts du Vivarais.
Entièrement piétonnier, le vieux village a gardé tous ses atours de calcaire blanc : remparts, vestiges du château, maisons anciennes…
Son église Saint-Michel, datant du XIIe siècle, est un joyau de l’art roman provençal.
A voir, à faire à La Garde Adhémar
- Respirer les senteurs du Jardin des Herbes qui s’étale sur 3000 mètres carrés en terrasse. Il se compose d’un jardin médicinal (200 espèces) et d’un jardin de collections qui décline les nuances de différentes espèces : sauges, lavandes, géraniums…
- Prolonger la balade par le sentier botanique, sur le Chemin des Escantinoples.
- Méditer au bord de la source du Val des Nymphes. Avant la construction de la chapelle, c’était le lieu d’un culte gallo-romain dédié aux déesses-mères.
- Flâner dans les rues médiévales, au fil des galeries d’art, des ateliers d’artisanat et des boutiques de produits locaux.
Vaison-la-Romaine
A 40 minutes de Provence Côté Rhône.
Vaison vous offre deux bonnes raisons de la visiter, de part et d’autre de la rivière Ouvèze : la Haute-ville et la ville basse, séparées par le fameux pont romain.
Deux rives, deux époques
Rive droite, la ville basse est une ville moderne fortement imprégnée de son passé antique, marquée par la Villasse et Puymin, sites antiques majeurs de la Provence. Sur 15 hectares, on y trouve des restes de boutiques, de villas, d’un établissement thermal. Au fond, le théâtre antique accueille toujours de nombreuses manifestations culturelles.
Rive gauche, l’ambiance est médiévale. On la découvre au bout d’une petite ascension, une fois passée sa double muraille de fortifications. Ses maisons perchées sur le bord de la falaise sont dominées par la silhouette massive du château des Comtes de Toulouse.
A voir, à faire à Vaison-la-Romaine
- S’éblouir de couleurs au grand marché le mardi et le samedi matin. Il compte parmi les plus anciens et les plus animés de Provence.
- Se cultiver en visitant les deux sites archéologiques et le musée Théo-Desplans qui vous projettera dans le quotidien d’une ville romaine.
- S’inspirer dans le jardin des 9-damoiselles, le long des 81 pierres plantées dont 9 représentent chacune une ville d’Europe et un poème.
- Découvrir la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth et son magnifique cloître, havre de paix et chef-d’œuvre de l’art roman.
Avignon
A 40 minutes de Provence Côté Rhône.
Vous voici sans conteste dans l’une des capitales culturelles de la Provence. Capitale du théâtre d’abord : un mois par an, tout ce qui compte dans le sixième art investit les rues de la ville pour la transformer en un vaste chaudron culturel.
Cité des Papes
Mais c’est toute l’année qu’Avignon constitue un haut lieu de culture. La ville est riche d’une histoire singulière, puisqu’au XIVe siècle, elle accueillit les papes en lieu et place de Rome. De cette période, elle conserve le très impressionnant Palais des Papes, perché sur le rocher des Doms.
Même après le départ des papes, la ville restera gouvernée depuis le Vatican jusqu’à la Révolution. Elle en gardera des richesses architecturales foisonnantes : église des Célestins, Petit Palais…
A voir, à faire à Avignon
- S’offrir, à travers les peintures et sculptures exposées au Musée Calvet, une tranche d’histoire de l’art qui va de Mignard à Soutine en passant par Camille Claudel.
- Bousculer ses repères à la Collection Lambert, un haut lieu de l’art contemporain en Provence qui propose des expositions toujours renouvelées.
- Danser sur le Pont Saint-Bénézet, dont seules quatre arches ont survécu à la destruction par le Rhône en 1660.
- Grimper sur le rocher des Doms pour visiter le très imposant Palais des Papes et sa cour d’honneur, mais ne pas oublier la cathédrale du XIIe siècle, le jardin et le musée du Petit Palais.
- Baguenauder dans les rues animées, de la Place de l’Horloge au quartier des Teinturiers.
- S’émouvoir à l’incontournable festival de théâtre, in ou off, en juillet.
Orange
A 30 minutes de Provence Côté Rhône.
Orange est la couleur de la couronne des Pays-Bas. C’est aussi le nom de cette ville de Provence. Ce n’est pas un hasard : aux XVIe et XVIIe siècles, la ville était aux mains de la famille Nassau, qui régnait aussi sur les Pays-Bas. Orange était alors une province étrangère enclavée entre la province papale et le royaume de France.
Un théâtre antique exceptionnel
Au-delà de cette parenthèse néerlandaise, la ville témoigne de plusieurs périodes de prospérité à travers l’histoire. L’époque romaine a notamment laissé l’un des théâtres antiques les mieux conservés de tout l’ancien empire, classé à l’Unesco. Il a notamment conservé son mur de scène qui lui donne une acoustique exceptionnelle. Ceci lui permet d’accueillir les prestigieuses Chorégies d’Orange qui mettent à l’affiche concerts classiques et opéras.
A voir, à faire à Orange
- S’imprégner de l’histoire de la ville au musée d’Art et d’Histoire qui en retrace toutes les périodes. Sa collection de mobilier et d’objets d’art est installée dans un hôtel particulier du XVIe siècle construit pour un dignitaire hollandais.
- Écouter un concert de la programmation des Chorégies, ou l’un des spectacles gratuits des Soirées de l’été, au théâtre antique en juillet et août.
- Jongler et s’initier aux arts du cirque et assister à des répétitions au parc Alexis-Gruss, situé à 6 kilomètres du centre-ville.
- Se balader au fil des époques dans la ville ancienne et finir par l’ascension de la colline Saint-Euthrope avec un panorama sur la ville et la vallée du Rhône.
Uzès
A une heure de Provence Côté Rhône.
« J’aimais passionnément la campagne aux environs d’Uzès, la vallée de la Fontaine d’Eure et, par-dessus tout, la garrigue », écrivait André Gide. La ville est nichée aux confins de la Provence, de la Camargue et des Cévennes. Sa place aux Herbes a servi de décor de cinéma à de nombreux films, dont Cyrano de Bergerac.
Place forte protestante
La ville, labellisée Ville d’Art et d’Histoire, était jadis la capitale de ce qu’on a appelé « premier duché de France », ce qui lui donnait une prééminence dans l’aristocratie française.
Place forte protestante, la ville a souffert des guerres de religion. Reconstruite au XVIIe siècle, elle connaît alors une période de prospérité qui marquera son architecture. De l’époque médiévale subsiste la tour Fenestrelle. Ce clocher roman rappelant la tour de Pise sert parfois d’emblème à la ville.
La soie, la céramique et la culture de la réglisse sont les activités économiques qui ont marqué l’identité de la ville.
A voir, à faire à Uzès
- Avaler des sucreries au Musée du bonbon Haribo. L’histoire de la marque, la fabrication, la publicité… La marque, dont une usine est présente près d’Uzès, n’aura plus de secret pour les enfants.
- Visiter « le Duché », imposant château où vivent toujours aujourd’hui les ducs d’Uzès, en plein centre de la ville.
- S’approvisionner en produits de Provence et du Gard au somptueux marché du samedi.
- Voir le Pont du Gard, l’un des monuments les plus marquants du monde antique, à vingt minutes de route.
- Cavaler au haras national d’Uzès qui propose des animations pour le public : conduite d’attelage, courses…
Mondragon
Situé sur la Nationale 7, le village tire son nom d’une légende selon laquelle un dragon hantait le Rhône et les collines surplombant le bourg. Face à la mairie, une statue colorée représente la bête ailée aux dents acérées. Le bourg médiéval offre un patrimoine varié. Les vestiges de ses remparts sont toujours visibles. Le château des Dragonnet (XIIe siècle), partiellement ruiné durant les guerres de religion qui ont sévi en Provence, domine le village de sa silhouette découpée.
Vins et nature provençale
A l’est du village, le massif d’Uchaux alterne garrigue, lavande, vigne et sous-bois. Sa faune et sa flore, aujourd’hui encore préservées, ont servi au XIXe siècle de terrain d’expérimentation au célèbre entomologiste provençal Jean-Henri Fabre.
C’est aussi dans ces collines qu’une vingtaine de vignerons produisent les vins typiques et racés de l’appellation Côtes-du-Rhône-Villages Massif-d’Uchaux. Tous s’accordent à produire dans le respect du terroir et de la nature.
A voir, à faire à Mondragon.
- Prendre le départ d’une randonnée facile et variée dans les collines.
- Déguster les vins du Massif d’Uchaux dans les domaines de la commune.
- Se balader dans le village médiéval et monter jusqu’au château, juché sur un éperon rocheux.
- Festoyer au mois de mai, lors de la fête médiévale du Drac : démonstrations de métiers, camp de guerriers, marché médiéval…
Lapalud
Le village, dont le nom signifie « marais », est situé sur d’anciens marécages asséchés. On y a d’abord cultivé la garance, une plante qui servait à teindre les vêtements en rouge. Au XIXe siècle, la teinture naturelle étant remplacée par d’autres procédés, on y introduisit la culture du sorgho. Cette plante donne une paille particulièrement souple qui permet de fabriquer des balais.
Etals en bord de route
Dans les années 50, le trafic croissant des estivants sur la nationale 7 a fait la réputation du village comme « la capitale des balais ». Au bord de la route, une trentaine d’étals bordaient la route pour vendre des balais, mais aussi des cabas, des corbeilles, des chapeaux…
Aujourd’hui, seule une entreprise perpétue encore la tradition de la fabrication de balais.
A voir, à faire à Lapalud.
- Participer à la course des couleurs, un parcours de 6 kilomètres durant lesquels les participants s’aspergent de couleurs. La course se déroule dans le cadre de la Fête des balais, début juin.
- Pêcher dans l’un des lacs de la commune : Girardes ou Devès.
- Se baigner, faire de la voile ou de la plongée au plan d’eau des Girardes. La baignade est surveillée, et un restaurant vous attend avec sa terrasse ombragée.
- Se balader le long de la Via Rhôna
Lamotte-du-Rhône
Lamotte est un tout petit village posé à l’intersection de trois départements provençaux : Gard, Vaucluse et Ardèche. Le village doit son nom à une motte castrale, château médiéval aujourd’hui disparu sous les limons du Rhône. Le Pont-Saint-Esprit, magnifique pont sur le Rhône du XIIIe siècle, débouche sur la commune. C’est le plus vieux de tous les ponts sur le Rhône. Il marque un trait d’union entre la Provence et le Languedoc.
A voir, à faire à Lamotte-du-Rhône.
- Pédaler sur l’itinéraire de la Via Rhôna qui propose une variante sur la commune, et traverser le Pont Saint-Esprit où des aires permettent de faire une halte pour contempler le fleuve.
- Skier sur l’eau du Lac des Grèzes, un site équipé d’un téléski nautique tournant en permanence à 30 km/h. Les plus expérimentés pourront s’essayer sur le « wakepark » équipé. Les moins téméraires pourront louer un paddle.