Nous sommes dans une région située dans la zone du Caucase, pas loin de la Perse, du moins on le suppose, du moment qu’au début de notre histoire cette région imprécisée est en guerre avec la Perse. Et comme si une guerre extérieure n’était pas suffisante, voilà que de l’intérieur les princes se révoltent contre leur Grand-Duc. Georgi Abashvili, le gouverneur de la ville « Maudite », se fait décapiter par son cousin le prince Kasbeki. Le prince envoie ses sicaires à la recherche du fils, encore bébé, du décapité. Micha de son nom, se trouve avec Groucha, la jeune cuisinière du palais, qui se l’est retrouvé dans ses bras par hasard. Cependant, poursuivie par des drôles de zigs, elle essayera de l’emmener en zone sûre, quelques parts dans les montagnes.
Parallèlement une autre histoire vient nourrir l’action. C’est celle d’Azdak, l’écrivain public, qui cache chez lui un fugitif de la révolte. A sa grande surprise, ce fugitif n’est rien d’autre que le Grand Duc en personne. Azdak le sauve de la police qui le recherche, mais ensuite, se sentant coupable d’avoir protégé l’oppresseur du peuple, il va se dénoncer. Et là les surprises commencent : du moment qu’après la révolte des princes tout le monde en a profité pour se révolter, on ne sait plus qui commande qui. Si les princes consolident leur pouvoir, avoir sauvé le grand duc serait considéré comme un crime, mais si celui-ci reprend le pouvoir, ce serait un geste héroïque. Et c’est bien ce qui se passe : le Grand Duc se rallie à son ancien ennemi, le roi de Perse, et reprend le pouvoir. Son premier geste est de récompenser Azdak en le nommant juge suprême.
Le premier cas porté au tribunal fait réunir les deux histoires : celle d’Azdak et celle de Groucha et Micha. En fait, Natella Abachvili, la mère naturelle de Micha, veut le récupérer (car avec son mari mort, elle ne possède rien sans l’héritier de droit Micha, le fils mâle) ; de l’autre côté Groucha se réclame la mère légitime, l’ayant sauvé après que Natella l’avait abandonné.
Comment le juge va se tirer de cette situation ?
Il ordonne de dessiner sur le sol un cercle avec une craie...
Je ne vous en dirai pas d’avantage, sinon que la pièce est truffée de situations cocass(ienn)es, de chants, de
personnages étonnants joués par des comédiens extraordinaires.
Le narrateur.
Tarif unique : 10 €.
Dimanche 4 août 2024 à 19h.
