Sans autre préalable que d’ouvrir voie à des élans spontanés, elle a laissé ses mains filer librement sur le clavier pour faire danser les cordes et les marteaux. Et à partir de ce geste brut, elle a tissé un premier canevas en unissant son violoncelle à la voix des trois musiciens qui lui sont chers : Oscar Viret, son fraternel complice à la trompette, Wajdi Riahi au piano, et Pierre Hurty à la batterie..
L’instrumentation de ce quartet se veut singulière, et elle nous emmène au creux d’une atmosphère toute chambriste où le partage des rôles, le relais, la permutation, sont aussi indispensables qu’une généreuse dose de malice et d’audace. La confiance mutuelle y est totale et on navigue en tendresse entre des horizons qu’on dirait parfois baignés de rivages méditerranéens, et d’autres où le ciel se fait plus incertain, tempétueux peut-être, comme un orage inondant les Flandres sur de joyeux Noés exaltant : « Godzijdank ! het regent ! », à moins qu’il ne s’agisse déjà là de préludes à la rêverie, ou d’invitations à la fugue. Au gré des éclats, des pas de deux, puis trois puis quatre, on embarque, et chemin faisant résonnent en nous marées d’équinoxe, grands espaces, et autres roulez-jeunesse !
Plein tarif : de 7 à 15 €, Tarif réduit : 7 € (moins de 25 ans et Personnes en Situation de Handicap).
Gratuit pour les moins de 15 ans.
Dimanche 11 août 2024 à 21h.