De formation classique (médaille d’or du conservatoire de Nice), se disant ‘autodidacte’ de jazz (pour elle « une façon de s’exprimer plus libre »), Aurélie Tropez déclinera les standards du jazz qu’elle aime à la suite des aînés qu’elle admire : Barney Bigard, Jimmie Noone, Jimmy Hamilton, Benny Goodman, Buddy de Franco… Solitude, de Duke Ellington, serait son préféré. Peut-être, mais plus belle encore la solitude entourée de son swinguant quintet !
Aki Takase. Études au conservatoire de Tokyo. Puis les Etats-Unis : joue avec Lester Bowie, Sheila Jordan, Dave Liebman, John Zorn. Visites régulières en Europe, notamment au festival de Berlin où en 1987 elle rencontre (puis épouse) le pianiste Alexander von Schlippenbach. Suivent ses expériences européennes. Elle y croise tout ce qui compte sur les scènes nouvelles : Evan Parker, Han Bennink, Lauren Newton, Fred Frith…
… et Louis Sclavis. On ne présente pas une figure qui ne cesse depuis des décennies de s’imposer au premier plan : instrumentiste hors-norme, chacune de ses œuvres conduit plus loin le jazz d’aujourd’hui. Aki et Louis, leur talent à chacun, leur exigence, les réunissent naturellement. Baden-Baden, 2009 : ils enregistrent Yokohama. Depuis, à chaque rencontre une nouvelle aventure.
A leurs côtés, Vincent Courtois, grand violoncelliste qu’on ne présente plus non plus, sollicité par toutes les générations d’explorateurs d’ici et d’ailleurs : et voilà le trio. Avec eux, 3 = 1.
Aurélie Tropez (clarinette) Alexis Lambert (accordéon) Julie Saury (batterie) Anthony Muccio (contrebasse) Christophe Davot (guitare /chant)
Aki Takase (piano) Louis Sclavis (clarinette basse) Vincent Courtois (violoncelle)
Gratuit pour les moins de 12 ans.
De 22 à 5 euros.
Samedi 19 août 2023 à 20h30.